Tout savoir sur : Fragmentation Android : Marshmallow pas encore à 20 %
Entre le début du mois d’août et le début du mois de septembre, deux versions d’Android ont progressé dans le parc installé mondial. La première est Marshmallow, évidemment. Et la seconde n’est pas Nougat, alors que cette version a été officiellement publiée au coeur de la saison estivale. Il s’agit, comme le mois précédent, de Lollipop 5.1. Cette mouture d’Android continue d’être proposée dans des terminaux neufs, alors que son successeur est disponible depuis près d’un an et que celui d’après toque à la porte. Un non-sens qui n’a évidemment qu’une seule explication : l’équilibre financier des constructeurs.
Moins de 20 % pour Marshmallow
Le tableau de bord mensuel de Google est donc triste. Alors que Nougat, qui ne cumule pas encore son dixième de pour cent pour figurer dans le tableau, est officiellement prêt à intégrer des terminaux, son prédécesseur n’est pas encore arrivé à 20 %. Pourtant, cette mouture a bien progressé en un mois : de 15,2 % à 18,7 %. Soit une hausse de 3,5 points. Ce qui, en comparaison des mois précédents, est une bonne performance. Grâce à cela, et au recul de Jelly Bean, Marshmallow passe en troisième position, loin derrière KitKat et Lollipop.
Car Android 5.x cumule 35 % du parc installé (5.0 et 5.1 réunis). Ce qui correspond tout de même à une baisse de 0,5 point pour l’ensemble. Une bien maigre consolation. KitKat aussi recule, mais de 1,5 point, pour atteindre 27,7 %. Plus du quart du parc Android est donc animé par une version vieille de 3 ans. Jelly Bean, quant à elle, représente 15,6 % du parc, soit une baisse de 1,1 point. Une baisse égale à celle du mois dernier. En bas du tableau, nous retrouvons Ice Cream Sandwich, avec 1,4 % (moins 0,2 point), Gingerbread à 1,5 % (moins 0,2 point également) et l’antique Froyo à 0,1 %, lequel reste relativement stable.
Quelle est l'utilité d'une mise à jour si elle n'est pas déployée ?
Il y a un an, Jelly Ban et KitKat régnaient sur le parc installé Android, mais Lollipop, malgré un départ mitigé (la version 5.0 était tellement boguée que Google a développé à la hâte la version 5.1 ce qui a engendré des retards), parvenait à dépasser les 20 % du marché (21 % précisément). Marshmallow est loin derrière. C’est à se demander si Android 6.0 dépassera les 30 % au meilleur de sa forme, soit au printemps prochain. Et cela nous amène à poser deux questions. D'abord, la fragmentation n'est-elle pas en train de progresser, malgré les efforts de Google ? Ensuite, est-il encore utile de présenter des mises à jour majeures d'Android chaque année ?