Facebook ne manque pas d’idée pour créer de nouveaux services. Des bots conversationnels pour sa messagerie, un casque de réalité virtuelle, de l’échange d’argent, du commerce électronique, des programmes vidéos en exclusivité, etc. Et c’est loin d’être fini. Mercredi dernier, Facebook a présenté Marketplace qui se veut être une alternative à Amazon, Leboncoin, et à eBay. L’idée est simple : vous avez quelque chose à vendre et il y a peut-être quelqu’un, à côté de chez vous, qui souhaite un produit comme le vôtre. Alors, pourquoi chercher plus loin ?
Vendre et acheter entre particuliers
Concrètement, cela se passe simplement : vous cliquez sur l’icône en forme de devanture de boutiques en bas de l’application. Là, vous entrez dans la Marketplace (notez qu’il faut être majeur pour y accéder). De l’accueil, vous avez le choix entre proposer un produit, rechercher un produit, naviguer dans les catégories et passer en revue votre liste de produits. Si vous souhaitez vendre un produit, il suffit de le prendre en photo, d’ajouter une petite description et de mettre un prix. Vous ajoutez la localisation du produit, car Marketplace se veut être géolocalisé. Et c’est fini.
Si vous êtes acheteur, les annonces qui vous sont proposées ne concernent que votre entourage géographique (et non votre liste d’amis). Un produit vous intéresse ? Cliquez dessus, faites une offre ou entrez en contact avec le vendeur pour discuter du prix, prendre un rendez-vous ou poser une question. Facebook ne joue qu’un rôle de facilitateur pour mettre en relation les utilisateurs. Il n’est pas intermédiaire de paiement. Et n’offre aucune garantie. Le service est aujourd’hui disponible dans 4 pays (États-Unis, Royaume-Uni, Nouvelle-Zélande et Anstralie). D’autres pays seront ajoutés progressivement et les utilisateurs de Facebook sur navigateur les rejoindront prochainement.
Tout vendre et tout acheter ?
L’idée est donc simple et pratique. Elle part du constat que 450 millions de personnes achètent et vendent déjà des produits sur Facebook. Autant leur donner un espace plus convivial. Mais lancer un produit d’une telle envergure sur une plate-forme aussi populaire que Facebook présente toujours un risque. Comme le rapportait le New York Times le jour même, les annonces sur les produits illicites pullulaient sur Marketplace. Des bébés. Des armes. Des animaux. De la drogue. Des services de prostitution. Tout y est passé. Et forcément cela a fait du bruit.
La directrice produit de Facebook s’est évidemment excusée au nom de la société, expliquant un problème technique avec les filtres censés repérer et empêcher la publication de ce type d’annonce. Espérons que ce n’est effectivement qu’un problème technique. Aujourd’hui, la presse américaine affirme que les annonces illicites ont été retirées. Mais pour combien de temps ?