Tout savoir sur : Peut-on fabriquer soi-même un iPhone 6S ?
Scotty Allen, ingénieur et programmeur américain, peut être fier de lui. Car son projet n’était pas simple, mais il est arrivé au bout. De quel projet s’agit-il ? Répondre à une simple question : peut-on fabriquer soi-même un iPhone à partir des pièces détachées en vente dans la capitale mondiale de l’électronique, Shenzhen ? La vidéo que vous retrouverez en fin de cet article raconte cette épopée. Elle détaille quelles sont pièces principales à se procurer : le châssis, l’écran, la carte-mère et la batterie. La plupart des pièces neuves sont issues des usines qui les fournissent à Apple. D’autres sont des copies pures et dures. Et d'autres encore sont des pièces d'occasion provenant d'iPhone cassés.
Une histoire de composants...
Scotty Allen a également rencontré des personnes qui l’ont aidé. Pour l’écran par exemple, il s’est procuré les trois pièces principales (la protection, la dalle LCD avec la couche tactile et le rétroéclairage). Puis il s’est rendu dans un magasin qui lui a assemblé son écran afin qui n’y ait pas de poussière entre les couches et que chaque partie soit bien assemblée. Impossible de faire cela soi-même. Mais, il est possible de se faire aider. De même pour la carte mère : son idée de départ était de trouver un circuit imprimé puis de placer chaque chipset dans son emplacement. Il a rapidement abandonné et a cherché une carte mère toute prête avec les composants dessus.
La dernière partie du reportage brosse rapidement le montage du smartphone avec, en bout de course, un téléphone qui ressemble comme deux gouttes d’eau à un iPhone 6S, iOS compris. Scotty Allen explique que toute la beauté des téléphones d’Apple est la relative simplicité de la construction. Finalement, construire un téléphone est à peine plus compliquer que de monter un PC. C’est juste que tout est beaucoup plus petit. De notre point de vue, cela fait une sacrée différence. Et cela ne devrait pas être la seule différence entre les deux...
... mais aussi d'humains
Ce reportage raconte également l’effervescence du marché de l’électronique à Shenzhen. Les foires et les centaines de stands placés les uns à côté des autres. Les réparateurs où fourmillent le matériel et les composants, placés dans des casiers qui couvrent la totalité des murs, du sol aux plafonds. Les ruelles peu connues avec des étals à même le macadam. Les personnes qui travaillent et qui vivent dans ce milieu. Les us et les coutumes. Les millions, les milliards, les dizaines de milliards de pièces détachées qui s’échangent et qui s’achètent. C’est une très belle histoire que nous vous encourageons à regarder au moins pour avoir la réponse à la question qui est en titre de cet article.