Nintendo a publié la semaine dernière son troisième jeu sur smartphone. il s’agissait d’Animal Crossing Pocket Camp, un titre qui plaçait dans la peau d’un personnage bien sympathique à qui ont été confiées les clés d’un camping. Entre jeu de gestion, bac à sable et jeu d’aventure, Animal Crossing propose une grande variété d’activités à créer et à utiliser tout au long du processus d’amélioration du lieu de villégiature virtuel.
Un départ correct
Si la licence Animal Crossing, plus proche de Sims que de Civilization dans l’univers des simulations vidéoludiques, s’adresse davantage à un public jeune, le titre n’en est pas moins accrocheur avec des mécaniques simples et des graphismes avenants, faits de jolis dessins aux couleurs pastel. Un peu comme Candy Crush Saga, dont le public féminin pourrait être attiré par le concept bucolique de ce titre.
Nous nous demandions toutefois si les joueurs sur smartphones, fans de Candy Crush Saga ou non, accorderaient un peu de leur temps au jeu. La réponse nous a été donnée aujourd’hui par SensorTower, spécialiste des baromètres dans le domaine des applications pour smartphones. Selon l’agence, Animal Crossing Pocket Camp aurait engendré 15 millions de téléchargements durant la première semaine suivant sa mise à disposition. Ce chiffre couvre tous les marchés où il est disponible. Et il couvre iOS et Android.
Moins que Mario, mais plus que Fire Emblem
Évidemment, ce chiffre est à comparer avec celui des jeux précédents de Nintendo. D’abord avec Super Mario Run et avec celui de Fire Emblem Heroes. Le premier a dépassé les 32 millions de téléchargements en une semaine, ce qui est un peu plus de deux fois le score d’Animal Crossing. Et le second a atteint les 7 millions de téléchargements, soit deux fois mois qu’Animal Crossing.
SensorTower a évidemment comparé le chiffre d’Animal Crossing avec d’autres jeux très connus. Nous pensons à Clash Royale de Supercell, qui a cumulé 17 millions de téléchargements durant sa première semaine, ou à Pokemon Go, qui engrangeait 6,8 millions de téléchargements seulement. Mais ce dernier n’a pas fait l’objet d’un lancement mondial comme Animal Crossing. Durant sa première semaine en ligne, Pokemon Go n’était disponible qu’en Australie, en Nouvelle-Zélande et aux États-Unis.
Des revenus qui ont du mal à démarrer
Animal Crossing réalise donc un score correct, d’autant plus que la licence ne s’adresse pas forcément aux utilisateurs de smartphones. Reste à savoir ce que le jeu parviendra à engendrer comme revenus. Car c’est ça le nerf de la guerre. Il était classé ce week-end dans le Top 10 japonais des jeux les plus rentables. Mais nous savons que l’engouement des Japonais peut rapidement s’estomper. Il était classé le même jour 72e aux États-Unis. Fire Emblem Heroes, qui parle davantage aux «gamers», a atteint la 8e place le jour de son lancement aux États-Unis. Son meilleur classement, 6e, a été atteint plus de six mois après son lancement.