Hier, nous évoquions dans nos colonnes l’introduction en bourse de Xiaomi sur deux places différentes : Shanghai et Hong Kong. Prévue cette année, cette ouverture du capital de l’entreprise servira à financer le plan de développement international de la marque, notamment en Europe et aux Etats-Unis. Si Lei Jun devra affronter en Amérique du Nord une campagne de bad buzz alimentée par les instances gouvernementales et les agences locales de renseignement, l’Europe est une cible plus facile dans la mesure où la marque y bénéficie d’une image positive. Et certains usagers y achètent même déjà ses produits.
Bientôt pignon sur rue
Et c’est pour cette raison que la société chinoise a déjà commencé d’y vendre ses produits dans certaines boutiques. Nous avons d’ores et déjà évoqué dans nos colonnes la présence de Xiaomi aussi bien chez Amazon.fr, depuis décembre, que chez Materiel.net, depuis août. Une demi-douzaine de modèles, dont le Mi Note 2, y sont vendus. La distribution est assurée par la filiale espagnole de Xiaomi. Et celle-ci a également inauguré, il y a quelques jours, la première boutique ibérique de la marque. Elle est située à Barcelone. Un petit clin d’œil au Mobile World Congress, certainement.
Inauguration de la Boutique Xiaomi à Barcelone, photo Xataka Android
Et ce n’est pas fini. D’autres boutiques (logiquement permanente, mais cela pourrait aussi être des points de vente éphémères) seraient prévues. Selon nos confrères de 01Net citant une source non officielle interrogée la semaine dernière sur le MWC, l’une d’entre elles (au moins) serait prévue en France, sans plus de précision. Son ouverture pourrait avoir lieu avant la saison estivale. Elle serait donc prête à accueillir les consommateurs qui renouvelleront leurs terminaux à la rentrée prochaine. Il nous tarde donc de savoir où elle sera et quand elle ouvrira. Mais si cette information se confirme, nous ne devrions pas tarder à le savoir.
De plus en plus facile à acheter
Une distribution physique sur le sol français, cela induit qu’une équipe locale devrait être mise en place d’ici là, au moins pour gérer l’équipe commerciale et la communication sur les réseaux sociaux. Cela implique également une adaptation des pratiques commerciales aux règles françaises. Ce qui ne sera pas (ou n’est déjà pas) de tout repos. L’ouverture d’une telle boutique pourrait également mener à une distribution plus générale des terminaux de Xiaomi au moins en open-market. Les places de marchés, Amazon et Materiel.net ne seraient donc plus seuls à proposer des Mi et des Redmi. Doit-on attendre l’arrivée de la marque chez les opérateurs ? Théoriquement oui. Mais en vrai, pas sûr.