Il y a un mois et demi, nous avons relayée dans nos colonnes le triste sort de Wileyfox. La marque britannique, spécialiste des terminaux low-cost et partenaire de Cyanogen qui fournissait la ROM customisée, a été placée sous contrôle administratif. Il fallait alors que l’entreprise se restructure pour continuer à exercer. Sinon, c’est la clé sous la porte.
Sauvé par le gong
Heureusement, une aide providentielle est arrivée. Début mars, Wileyfox signait un partenariat avec le distributeur londonien STK, information révélée par le site britannique Mobile News. Selon cet accord, une joint-venture sera développée pour prendre en charge la distribution et le service après-vente des terminaux Wileyfox en Europe, au Royaume-Uni et en Afrique du Sud. Les premiers modèles concernés existent déjà : Swift 2, Swift 2 Plus et Swift 2X.
Le STK X2
Cela sous-entend aussi que si vous êtes le propriétaire de l’un de ces terminaux et que votre achat est sous garantie, vous pourrez bénéficier de ce retour, puisque des mises à jour sont prévues. Selon Techradar, qui a interrogé le directeur commercial de STK, tous les Swift 2 cités précédemment recevront en OTA une ROM sous Android 8.1 Oreo. Le déploiement serait prévu « dans les trois prochaines semaines ». Ce qui veut dire au mois d’avril.
D'autres mobiles à la rentrée ?
D’autres mobiles devraient arriver dans un second temps. Les nouveaux Wileyfox sont attendus dans le courant de l’année, logiquement au second semestre 2018, le temps de définir le cahier des charges, commander les pièces, faire fabriquer les terminaux, installer l’OS et les applications, tester l’ensemble et les livrer aux distributeurs. Aucune information n’a été dévoilée sur le positionnement de ces nouveaux mobiles. Mais attendez-vous à des successeurs des Swift.
STK est une société qui existe depuis 1993. Distributeur de produits technologiques dans un premier temps, l’entreprise a créé son propre catalogue de terminaux en 1999 et l’opère toujours aujourd’hui. Le dernier modèle, le STK X2 (photo ci-contre), a été dévoilé au Mobile World Congress en février dernier. Il est proposé à 260 livres sterling (300 euros). Le dirigeant compte regrouper les deux marques dans la même structure, sans pour autant les fusionner. Elles vivront donc leur vie séparément, un peu comme Huawei et Honor.
