Tout savoir sur : Samsung présente le Galaxy A6s, son premier mobile externalisé
Samsung a organisé la semaine dernière un lancement en Chine. Deux terminaux en étaient les vedettes. Le premier est le Galaxy A9s. Il s’agit de la version locale du Galaxy A9 (2018) avec son quadruple capteur photo à l’arrière. Nous ne reviendrons pas sur ce modèle que nous avons largement présenté et qui sera commercialisé en France sous le nom de Galaxy A9 (puisque ces prédécesseurs n’ont pas été distribués officiellement dans l’hexagone).
Fabriqué par un prestataire externe
Le second téléphone est le Galaxy A6s. Il a fait l’objet de nombreuses fuites ces derniers mois. Nous avions relayé son passage chez Tenaa, sous le numéro de série SM-G6200. Nous avions également relayé une rumeur où il s’appelait «Galaxy Phoenix » et où il était qualifié de smartphone externalisé.
Cela veut dire que Samsung aurait confié la réalisation (selon un cahier des charges) et la production du mobile à un ODM, l’une des fameuses « design houses » chinoises. Il s’agirait ici de Wingtech, le prestataire qui fabrique déjà pour Xiaomi, OnePlus, Huawei ou Asus. Une rumeur qui se révèle au moins en partie vraie, puisque les photos qui l’accompagnaient correspondent exactement aux images officielles. Nous nous disons donc que le reste ne doit pas être très loin de la vérité.
Moins de 300 euros
Qu’il soit ou non fabriqué chez Samsung n’a qu’un seul véritable intérêt : le coût de production. Car, grâce à un tel accord, Samsung pourra baisser le prix de vente des mobiles concernés. Et cela se confirme : le Galaxy A6s est proposé à 1800 yuans en version 6+64 Go et 2200 yuans en version 6+128 Go. Ce qui se traduit par 228 euros et 278 euros, respectivement. À titre de comparaison, le Galaxy A6+ est vendu en France 369 euros prix public conseillé en version 3+32 Go.
Et cela est d’autant plus vrai que le Galaxy A6s offre de nombreux atouts, dont une plate-forme largement améliorée vis-à-vis du Galaxy A6+. Cela commence avec le chipset, un Snapdragon 660 en remplacement du Sanpdragon 450. L’octo-core milieu de gamme est accompagné de 6 Go de RAM (pas d’autres paliers) et de 64 ou 128 Go de stockage, extensibles par microSDXC. Cela veut dire que la moins bonne configuration du Galaxy A6s est au-dessus de la meilleure version du Galaxy A6+. La connectivité est améliorée : Bluetooth 5.0, WiFi ac, GPS (Glonass, Beidou et Galileo), USB type-C, etc.
Quelques concessions
En contrepartie, le Galaxy A6s a subi quelques modifications. D’abord, la batterie n’est plus un modèle 3500 mAh, mais 3300 mAh, sans support de la charge rapide. Ensuite, le double capteur photo 16+5 mégapixels est remplacé par un couple 12+2 mégapixels. Et la webcam passe de 24 mégapixels à 12 mégapixels. Les pixels sont peut-être plus gros. Mais certainement pas assez pour compenser. Côté écran, Samsung a fourni une dalle Super AMOLED de 6 pouces. Mais celle-ci est bien plus classique, puisque son ratio est 18/9e. Heureusement, elle est toujours Full HD+ pour une définition de 403 pixels par pouce (comme un Full HD 16/9e de 5,5 pouces).
Le design est lui aussi plus classique. Au revoir la coque en métal du Galaxy A6+ (hérité des Galaxy J de 2017), bonjour le matériau minéral à l’avant et à l’arrière sous forme de plaque de verre 2.5D.De l’aluminium protège toujours les tranches. L’ensemble fonctionne avec Android 8.0 Oreo et la surcouche Samsung Experience. Le téléphone sera en vente en Chine en début de mois prochain. Et il serait très étonnant qu’il parvienne jusqu’à nous.