Tout savoir sur : I-Play : Black Citadel II
Souvenez-vous, dans le premier opus de « Black Citadel », d'étranges phénomènes avaient fait leur apparition dans le royaume du Prince Vor. Kilagu, un héros sans peur et sans reproche chargé d'enquêter sur ces mystères, se voyait embarquer dans une quête résolument épique. Après avoir affronté moult créatures monstrueuses, il découvrit l'origine de tous ces maux, le sinistre antre des forces du mal : la Citadelle Noire ! Le jeu se finissait par la destruction de cette forteresse.
Black Citadel II débute peu de temps après ces événements. Kilagu est sur le trajet du retour, mais sur le bateau qui le ramène chez lui, il se fait ensorceler par d'étranges voyageurs. Lorsqu'il retrouve ses esprits au petit matin, il est seul, sur la côte déserte d'une région inconnue... Après cette courte intro, le joueur prend de suite les commandes et évolue d'abord sur une carte générale du monde. Il se ballade de village en village et de donjon en donjon. Une fois que vous pénétrez l'un de ces lieux, la vue reste en 3D isométrique mais se rapproche un peu et offre plus de détails sur l'environnement. Et, fait assez rare pour être signalé dans un RPG, aucun monstre ne vient vous agresser quand vous êtes sur la carte du monde !
Pur Heroïc Fantasy
La réalisation de Black Citadel 2 est de bonne facture. Sans être les plus beaux qu'on ait jamais vu sur mobile, les graphismes plonge bien le joueur dans l'ambiance médiéval fantastique du jeu. Les phases où l'on se balade sur la carte n'ont rien de transcendante et cela se situe visuellement au niveau de la NES (la toute première console de Nintendo). Ça s'arrange nettement quand le joueur décide de visiter un donjon, une forêt, etc. La vue reste en 3D isométrique mais se rapproche du héros. Les environnements s'en trouvent plus détaillés et le jeu devient nettement plus joli. Les ennemis, tous issus du bestiaires de l'héroïc fantasy (Tolkien & co), ne sont pas très variés mais ils sont bien dessinés et ont chacun leur caractère. Côté animation, votre personnage et les monstres se limitent au strict minimum mais cela n'a pas vraiment d'importance dans ce type de jeu.
Le scénario, d'un classicisme à tout épreuve, se laisse découvrir sans déplaisir et sans jubilation. Du moment où notre brave héros se réveille dans cette contrée inhospitalière jusqu'au dénouement final, on ne se surprend à aucun moment à trépigner devant l'histoire. On retrouve tous les lieux habituels aux jeux de rôle, des donjons aux villages en passant par les forêts brumeuses. Mais ce n'est pas pour autant qu'on lâche le jeu, le plaisir de la découverte est bien présent ! L'ambiance générale et l'aura de mystère qui entoure le jeu nous retiennent scotchés à notre mobile.
Un vrai RPG !
Le système de jeu est lui aussi très classique et les amateurs de RPG ne seront nullement dépaysé. A chaque monstre tué, le joueur gagne des points d'expériences. Quand il en accumule assez, il augmente son niveau et voit ses capacités s'améliorer. Là où le jeu se démarque vraiment de la production actuelle de RPG, c'est au niveau des combats. Le principe se veut simple mais se révèle à la pratique diablement prenant. Quand le joueur rencontre un monstre, le jeu bascule en mode combat. Kilagu se retrouve en bas de l'écran et fait face au(x) monstre(s). Les vilains de services ont 6 cases pour se déplacer. Et chacune d'entre elles correspond à une des 6 premières touches de votre téléphone. Si le monstre apparaît en case 3 par exemple, il vous faudra vite appuyer sur la touche 3 pour lui asséner un coup. Si vous tardez trop, c'est lui qui vous attaque. Cela semble peut-être simple comme ça mais vous déchanterez vite quand il s'agira d'affronter plusieurs monstres à la fois.
Quelque que soit le talent des développeurs, les jeux sur mobile d'aventure et de rôle sur mobile restent frustrants sur un point : la durée de vie. Les aficionados de ce type de titres sur consoles ou PC ont l'habitude de jouer des dizaines et des dizaines d'heures. Sur mobiles, il faut que le jeu soit facilement téléchargeable et donc qu'il ne pèse pas plus d'un certain poids, généralement aux alentours de 300 ko. Cela va changer quand tout le monde aura un téléphone 3G, patiente donc .
Le son, autre composante gourmande en espace d'un jeu, souffre des mêmes contraintes. Cela se ressent par l'absence de sons d'ambiance comme les bruits de coup d'épée, les cris des bêtes, etc. Mais Kaolink s'est appliqué à composer des mélodies entraînantes qui collent bien au titre et plonge immédiatement le joueur dans l'ambiance.
Enfin, faites attention à ne pas sauvegarder à tort et à travers. Les potions qui vous permettent de récupérer vos points de santé et de magie sont limitées. Et si par malheur vous sauvegardez juste avant un ennemi coriace alors qu'il ne vous reste que peu ou pas de ces précieuses babioles, vous pourriez vous retrouver coincé et bon pour recommencer le jeu !
- Réalisation : 14/20
Elle est soignée dans l'ensemble. Les séquences dans les donjons du jeu sont assez réussies et plongent le joueur dans l'ambiance du jeu.
- Jouabilité : 18/20
Simplissime. Black Citadel II réinvente même les combats puisqu'à contrario de la plupart des RPG, le joueur gère les combats de manière dynamique.
- Sons : 17/20
Au même titre que les graphismes, les différentes musiques du jeu participent à plonger le joueur dans l'ambiance du titre de Kaolink.
- Durée de vie : 15/20
Tout à fait honnête pour un jeu sur mobile. La difficulté du titre va crescendo et les derniers donjons offrent quelques adversaires bien coriaces. De plus, le mode arène rehausse la durée de vie du titre.
- Scénario : 14/20
Comme évoqué au cours du test, l'aventure de Kilagu est d'un classicisme à toutes épreuves. Ce n'est pas rebutant pour autant, loin de là même. Mais on aurait préféré un peu plus d'inventivité de la part de Kaolink sur ce point précis.
- Intérêt : 15/20
En bref, Black Citadel II est un jeu plaisant qui saura ravir tous les amateurs de jeux d'aventures et de RPG sur mobile. Le système de combat simplifié plaira aux débutants. Quant aux joueurs plus aguerris, ils y trouveront aussi leur compte, les jeux de rôle de qualité n'étant pas légion sur mobile !