Comme d'autres marques internationales (Samsung par exemple), LG anime ses smartphones avec une version d'Android habillée d'une surcouche (à ne pas confondre avec les ROM customisées comme EMUI, MIUI, OxygenOS, ColorOS, etc.). Cette surcouche fait partie de l'identité visuelle de la marque et permet de se différencier vis-à-vis de la concurrence. Sur un marché où un smartphone ressemble beaucoup à un autre smartphone, l'interface joue donc un rôle capital.
Parfait pour l'ultra low cost
C'est l'une des raisons pour lesquelles les constructeurs n'adoptent pas plus les programmes Android One et Android Go. En échange de mises à jour prodiguées par Google, les constructeurs doivent abandonner l'interface qu'ils ont développée. Et avec une partie de leur identité visuelle. Nokia, qui n'en avait pas à son retour, a sauté sur cette occasion en adoptant massivement ces deux programmes.
Cependant, force est de constater que, sur le segment ultra low cost, la pertinence d'Android Go est grande et l'attractivité pour les constructeurs est forte. Sur un segment de marché où les marges sont ridicules (et la fidélité faible), la marque préfèrera améliorer son image en « offrant » des mises à jour. Ainsi, de plus en plus, certaines marques cèdent afin de couvrir le segment ultra low cost. Huawei. Samsung. Xiaomi. Alcatel. Asus. ZTE. Motorola. Et tout récemment LG.
LG adopte Android Go
LG a en effet présenté au mois d'août son premier smartphone destiné au programme Android Go. Il s'appelle K20. Il arbore une fiche technique très modeste. Il profite évidemment de tous les attributs d'Android Go, avec les versions « Go » des services Google les plus populaires. Et il sera proposé à la vente en Europe (où LG vend encore des téléphones) et outre-Manche au prix de 100 euros environ.
Faisons un petit tour de la fiche technique. Le smartphone intègre donc un écran 18/9e qHD+ de 5,45 pouces (définition exacte de 480 x 960 pixels). Il s'agit d'un écran LCD avec des bordures assez larges, mais sans encoche. Son chipset est un quad-core cadencé à 1,5 GHz et non identifié. Il s'agirait d'un Snapdragon 425, un vieux chipset de Qualcomm. Il est compatible 4G, WiFi n, Bluetooth 4.2 et GPS.
Petite configuration...
Le chipset est associé ici à 1 Go de mémoire vive (le minimum requis pour Android Go) et 16 Go de stockage interne, extensbles par microSDHC jusqu?à 32 Go supplémentaires. La batterie est un modèle offrant une capacité de 3000 mAh. Côté photo, le téléphone profite d'un capteur principal de 8 mégapixels avec objectif ouvrant à f/2.2, autofocus et flash LED. A l'avant, nous retrouvons un capteur 5 mégapixels à focale fixe accompagné d'un flash frontal.
Les connectiques incluent deux emplacements nano SIM, un port jack 3,5 et un port microUSB. Pas de lecteur d'empreinte ici. La coque n'est pas en aluminium, malgré un aspect métallique bien élaboré. Pour preuve : il n'y a pas de séparation pour les antennes (enseignement durement acquis grâce à l?AntennaGate d'Apple avec l'iPhone 4).
... mais coque renforcée
En revanche, la construction est renforcée, puisque le K20 est certifié MIL-STD-810G contre les chocs (comme les K40s et K50s attendus à Berlin). Il n'est cependant pas étanche. Un bouton d'accès direct à Google Assistant est présent sur la tranche de gauche (quand l?écran vous fait face). Voilà donc un mobile relativement simple, mais complet. Il est d'ores et déjà disponible dans les pays où sa sortie était programmée.