Tout savoir sur : Vivendi Games Mobile : Caesar
Nouveauté de taille dans l'univers des Caesar, le quatrième opus de la série à succès débarque en même temps sur mobile et sur PC pour le plus grand bonheur des amateurs de jeux de gestion de villes.
Vous incarnez ici un ambitieux gouverneur provincial de l'empire de César dont la mission est de prendre en main les destinées d'une cité romaine. Comment ? En vous occupant de l'urbanisme et en créant des zone industrielles et commerciales nécessaires au développement de votre empire, tout en veillant au bien être de vos citoyens Sacré programme en perspective ! Le plus connu de tous les jeux de ce genre reste sans conteste le premier d'entre eux, Sim City. Ce dernier vient d'ailleurs d'être lui aussi adapté sur mobile. Caesar se démarque de son illustre concurrent en se parant d'atours historiques. Comme expliqué un peu plus haut, le jeu se déroule à l'époque de l'empereur romain César.
Caesar in the city
Après une courte intro qui vous explique rapidement le contexte, vous pouvez vous lancer sans plus attendre dans le mode campagne. Comme toujours sur mobile, le premier niveau n'est là que pour vous permettre de vous familiariser avec les commandes. Au début de chaque mission, vous vous retrouvez face à une (plus ou moins) vaste plaine complètement vide avec quelques sous en poche. Il vous incombe d'en faire une ville florissante, inutile de vous dire que vous avez du pain sur la planche. Heureusement, vous n'êtes pas complètement seul face à cette tâche. Votre fidèle conseiller ne vous lâche en effet jamais les basques et vous glisse régulièrement un judicieux conseil. Mais le bougre a aussi un côté « enfonceur de porte ouverte » qui pourrait bien finir par vous mettre les nerfs à vif à la longue. Mais on s'en accommode sans peine. Pour personnaliser votre ville, pas moins de 30 bâtiments différents (fermes, thermes, casernes, temples, etc ) sont disponibles. Chacun a bien sûr une incidence sur l'évolution de votre cité. Pour vous donnez une idée du déroulement d'une partie, au début, on commence par construire quelques maisons puis on met une route devant.
Des habitants s'installent assez vite. Comme se sont des romains et pas des chameaux, il leur faut de l'eau potable. Une fois ce problème résolu, ils veulent un marché pour échanger des biens, etc. Vous l'aurez compris, leurs besoins vont croissants et il faudra faire en sorte de les satisfaire dans la mesure de vos moyens. Et oui, bien que riche, la Rome de Jules César ne tolère guère d'écart de budget et endettement irraisonné rime souvent avec game over dans Caesar. Des jauges de satisfaction, de santé, d'éducation et de religion vous permettent de savoir comment se porte votre petit monde. Tous ces facteurs sont importants. Si vous délaissez trop la religion et que vous faites fi du désir du peuple d'ériger des temples, le dieu Jupiter (ex-Zeus) se venge et fait tomber la foudre sur le fruit de votre labeur. Autant l'avoir dans la poche celui-là ! La divinité n'est d'ailleurs pas le seul danger qui menace vos ouailles. Tremblements de terre, épidémies, famines, incendies, invasions, le danger vient de partout et il vous faudra régulièrement reconstruire des bouts de votre cité mise à mal.
Veni, vedi, vici
Outre cette aspect de gestion de la ville, le jeu vous propose aussi un volet commercial et diplomatique assez amusant même si cela reste très sommaire. Vous pourrez interagir avec les villes environnantes en leur cédant vos excédants et en important les denrées qui vous manquent. Pour avoir des prix intéressants, n'hésitez pas à corrompre leur politicien ! Dernière possibilité : la guerre ! Vos voisins peuvent se montrer belliqueux mais rien ne vous empêche de leur rendre la pareille pour asseoir votre puissance au sein de la région. Comme vous pouvez le constater, le jeu offre vraiment diverses possibilités.
Malgré cela, le tout reste très jouable grâce à un système de menu simple et clair, permettant d'accéder à toutes les informations et toutes les actions en quelques clics.
Côté technique, les graphismes du jeu remplissent parfaitement leur office. Ils sont à la fois fins, agréables et parviennent à plonger le joueur dans une ambiance antique le temps de quelques parties. On distingue ainsi les différents bâtiments du premier coup d??il, même sur l'écran d'un mobile. Pour la durée de vie du titre, Caesar ne nous convie pas vraiment à un banquet mais plutôt à un honnête repas avec neuf missions au menu. La difficulté se révèle d'ailleurs relativement bien dosée. Les premiers niveaux sont de véritables promenades de santé, principalement destinées à laisser le joueur se familiariser avec le jeu. Ça se corse ensuite progressivement pour se clore avec une dernière mission vraiment costaud.
On peut tout de même reprocher au jeu un certain manque d'innovation, les développeurs n'ayant pris aucune liberté avec les codes du genre. Mais si vous aimez les jeux de gestion de cité, ne faites pas la fine bouche, il n'y a après tout que peu de titres de ce type sur mobile et celui-là fait partie des meilleurs. Alea jecta est.
- Réalisation : 13/20
Malgré la profusion de détails à l'écran, les graphismes sont suffisamment fins pour rester lisibles en toutes circonstances. Quant à l'animation, elle est sommaire mais on ne lui demande guère plus pour ce type de jeu.
- Jouabilité : 15/20
Le système de menu est clair, intuitif et la prise en main rapide.
- Sons : 11/20
Quelques bruitages de circonstance vous accompagnent tout au long du jeu.
- Durée de vie : 13/20
Le titre propose neuf niveaux à la difficulté progressive. Ce n'est certes pas énorme mais on y revient avec plaisir.
- Scénario : 0/20
Il n'y a pas de scénario à proprement parler, juste un enchaînement de missions avec des objectifs à compléter à chaque fois.
- Intérêt : 14/20
Sans révolutionner le genre, Caesar s'impose tout de même comme un must sur mobile pour tous ceux qui aiment les jeux de gestion.