Petit retour historique rapide à propos de Huawei qui, en 2019 se voit placé sur la liste des entreprises interdites de travailler avec les sociétés américaines pour, indiquent les autorités, des raisons de sécurité nationale. La firme chinoise ne pouvait alors plus accéder à la chaîne d’approvisionnement US pour laquelle elle avait dépensé plusieurs milliards ni aux logiciels et codes des services du géant américain Google pour son système Android. Un an plus tard, les Etats-Unis bloquent aussi les exportations des fondeurs utilisant la technologie américaine sans licence.
Huawei : Une production prête à démarrer
Huawei était, après Apple, le second client de TSMC. Depuis, il semble que Huawei se soit très sérieusement préparé pour fabriquer ses propres logiciels et matériels afin de remplacer ceux manquant à l’appel pour cause de restrictions. Ainsi, le géant chinois a développé HarmonyOS pour des appareils mobiles mais également pour les objets connectés. Si on en croit le magazine Digitimes, il semble que cela commence à bouger pour la partie matérielle.
En effet, plusieurs rapportent que Huawei pourrait prochainement « appuyer sur le bouton Démarrer » pour sa propre usine de chipset qui est située à Wuhan, en Chine. La production pourrait débuter par phase à partir de 2022. Reste à voir si le fabricant arrivera à se fournir en quantité suffisante pour ce qui concerne les matières premières devenues délicates à récupérer en cette période délicate. En tout cas, cela permettrait à Huawei de réduire sa dépendance aux autres entreprises et notamment aux américains.