Luc Chatel, Secrétaire d'Etat chargé de l'Industrie et de la Consommation, Porte-parole du Gouvernement, et Frank Esser, Président de la Fédération Française des Télécoms, ont tiré un premier bilan du 33700, à l'occasion de la visite d'un centre clients mobile Orange à Paris. En moins de trois mois, plus de la moitié des SMS indésirables signalés ont fait l'objet d'une coupure du numéro renvoyant vers un service surtaxé.
190 000 signalements en 3 mois
Au total, 190 000 signalements ont été transmis au 33700, avec un taux de 60 % de signalements complets (incluant l'envoi de deux SMS à la plate-forme, permettant aux opérateurs de disposer à la fois du texte du message incriminé et du numéro de l'éditeur indélicat). Sur ces 190 000 signalements, 150 000 ont été identifiés comme pouvant faire l'objet d'actions à l'encontre des éditeurs indélicats.
Plus de 150 coupures de numéros liées à des messages réellement litigieux avec renvoi vers un service surtaxé ont été effectuées par les opérateurs en moins de trois mois, couvrant plus de la moitié des signalements identifiés comme indélicats. Plusieurs dizaines de mises en demeure ont été adressées aux éditeurs visés.
Le 33700 est renforcé depuis le 1er janvier par un site internet : www.33700-spam-sms.fr
Ce site fournit une information générale sur l'ensemble du dispositif et des conseils utiles aux consommateurs pour lutter contre le spam.