« Comme il y a une modification substantielle du contrat, il y a une possibilité pour le client de quitter son opérateur, et ce pendant quatre mois, à partir du moment où le tarif augmente, c'est-à-dire le 1er février », a indiqué Orange à l'AFP.
Cette résiliation n'aura pas à tenir compte des périodes de 12 ou 24 mois sur lesquelles les abonnés s'engagent d'habitude à rester clients d'un opérateur télécoms. Un porte-parole de France Télécom a également reconnu que les téléphones subventionnés liés à de tels forfaits resteront aux mains du client qui résilierait son abonnement.
Même son de cloche chez Bouygues Telecom : « C'est une modification du contrat et donc de fait, nos clients sont libres pendant quatre mois» a déclaré à l'AFP un porte-parole de l'opérateur.
Du coup, les MVNO s'attendent à ce que certains clients des opérateurs historiques en profite pour souscrire un abonnement chez eux. Cette situation inédite risque bien d'animer le marché de la téléphonie mobile dans les prochaines semaines.