Tout savoir sur : Xavier Niel : Free Mobile avant le 15 janvier
Les rumeurs s'affolent autour de Free Mobile à mesure que la date de lancement approche. Pour certains, le nouvelle opérateur mobile sera lancé dans quelques jours, pour d'autres, ce ne sera pas avant quelques semaines.
Profitant de la présence de Xavier Niel à la conférence LeWeb 11 à Paris en fin de semaine dernière, un journaliste d'ITespresso a réalisé une courte interview de lui, que vous pourrez retrouver en fin d'article.
Xavier Niel y affirme que Free Mobile sera lancé avant le 15 janvier. Voilà qui ne risque guère de calmer le jeu des rumeurs puisqu'il a aussi affirmé dans la même interview que le lancement est imminent. En somme, ce que nous comprenons pour notre part, c'est qu'il y a des derniers petits détails à régler et que le lancement en question peut intervenir n'importe quand d'ici le 15 janvier.
L'emblématique PDG n'a pas précisé non plus s'il y a aurait une phase de test sur les abonnés à son offre Internet fixe.
Outre cette date, Xavier Niel s'est surtout employé à démonter méthodiquement la concurrence. À la question de savoir s'il est étonné du buzz autour de Free Mobile, il rebondit par une attaque en règle contre les autres opérateurs.
« Je suis étonné d'un truc, c'est que nos concurrents n'ont toujours rien fait. Ils ont micro-baissé leur prix de quelques pourcents, ce n'est pas raisonnable, il faut il y aller pour de vrai, il faut qu'ils commencent à baisser leur prix tout de suite, avant qu'on arrive. »
Ils se permet ensuite de glisser un conseil encore plus moqueur en proposant à ses concurrents de « créer des plans marketing agressifs » pour « avoir une chance de continuer d'exister » après l'arrivée de Free Mobile.
Avant de conclure, s'adressant toujours à eux : « c'est une rigolade, vous n'avez pas baissé les prix ».
Le journaliste d'ITespresso lui demande pour conclure si les analystes qui prévoient des offres en 5 et 15 euros sont dans la bonne fourchette.
Xavier Niel recentre encore une fois sa réponse sur les autres opérateurs, déclarant : « nous avons dit que nous diviserons les prix par deux (…) s’il y a des offres à 10 euros sur le marché, il y aura sûrement des offres à 5 euros, s’il y a des offres à 7 euros il y aura des offres à 3,50 euros ».
Enfin, il invoque le train de vie de ses concurrents (locaux, bureaux, voiture avec chauffeur, etc.) pour expliquer leur incapacité à proposer des offres attractives. Il ose même dire que lorsque les autres opérateurs auront réduit leur train de vie « ils seront un tout petit peu mieux gérés ».
Les principaux intéressés apprécieront...