Bouygues Telecom considère que cette surfacturation vers les mobiles concurrents n'a aucune justification économique, que son application systématique à toute offre de tarification à la seconde constitue, en outre, une atteinte grave à la concurrence et qu'elle induit une augmentation de prix pour les consommateurs appelant régulièrement les réseaux Bouygues Telecom et SFR.
En conséquence, Bouygues Telecom demande au Conseil de la Concurrence de prendre les mesures conservatoires suivantes :
• la suspension de la surfacturation des appels mobiles vers les réseaux Bouygues Telecom et SFR,
• l'interdiction à Orange de procéder, pendant cette période de suspension, à toute promotion et commercialisation de sa nouvelle tarification pour ce qui concerne les appels vers les réseaux Bouygues Telecom et SFR,
• l'information des consommateurs sur la suspension à travers des investissements media.
L'UFC-Que Choisir envisage à son tour de porter plainte contre l'opérateur de téléphonie mobile Orange devant le Conseil de la concurrence.