Tout savoir sur : Prise en main du Huawei Ascend P1S : le cousin chinois du Samsung Galaxy S2 (CES 2012)
Alors qu'on pressentait que ZTE serait le premier constructeur de mobiles chinois à poser de réels problèmes aux constructeurs dits majeurs, l'année 2011 a vu la montée en puissance de son compatriote Huawei. Ce dernier nous a notamment servi des modèles vraiment étonnants comme le Huawei Vision, un smartphone Android qui allie une très bonne qualité de fabrication, des performances correctes et un prix plus que raisonnable.Il semble que Huawei ne compte pas s'arrêter en si bon chemin d'après les annonces faites au CES de Las Vegas. Le constructeur chinois y a en effet présenté deux smartphones qui risquent de faire grand bruit : l'Ascend P1S et l'Ascend P1. Nous avons pu les manipuler assez longuement sur son stand.
Il s'agit du même smartphone, mais le P1 arbore une épaisseur de 7,69 mm, ce qui est déjà une petite prouesse en soit. Alors que dire du P1S qui fait encore mieux avec 6,68 mm seulement ? C'est sur ce dernier que nous avons focalisé notre attention. Avec cette caractéristique, Huawei a joué un bien vilain tour au Japonais Fujitsu qui affirmait que son smartphone Arrow est le plus fin du monde avec 6,7 mm. Il le sera resté quelques jours seulement donc.
Le Huawei P1S n'est pas seulement fin, il est également très bien fini. Même si la coque se compose exclusivement de plastique, il est de bonne qualité et l'ensemble ne fait à aucun moment « cheap ». L'épaisseur mentionnée plus haut n'est pas celle de tout l'appareil mais de son point le plus fin. Huawei n'est pas le seul à communiquer de la sorte, ses concurrents ayant eux-aussi pris la fâcheuse habitude de ne donner que cette caractéristique, et pas celle du point le plus épais. Mais dans le cas du P1S, ce n'est pas un problème car le produit reste globalement très fin partout.
L'écran de 4,3 pouces est d'excellente qualité puisqu'il s'agit d'un afficheur Super Amoled doté d'une résolution de 540 x 960 pixels. Le constructeur promet que ce sera un écran Gorilla Glass, donc plus résistant que la moyenne aux chocs et aux rayures.
Malgré le statut de prototype de l'appareil, nous avons été surpris par sa réactivité et la fluidité de son interface. Huawei ne développant pas sa propre interface utilisateur, c'est celle d'Android 4.0 Ice Cream Sandwich qui est ici présente. Les entrailles de la bête battent au rythme d'un chipset TI OMAP 4460 double coeur ARM Cortex A9 cadencé à 1.5 GHz. la partie graphique est confié à une puce PowerVR SGX540.
Il s'agit d'un smartphone très prometteur donc, surtout quand on sait que Huawei a pris la bonne habitude d'afficher des prix nettement en dessous de ceux de ses concurrents. Le seul problème vient de la date de disponibilité du produit qui n'est pas attendu avant la fin de l'année. Huawei a entamé les discussions avec les opérateurs, mais les temps que ces derniers se décident et fassent tous les tests de certifications obligatoires, il faut compter environ neuf mois. Les Huawei P1 et P1S seront peut-être disponible un peu avant en hors pack, mais là encore, rien n'est sûr.