Tout savoir sur : Tarification à la seconde : l'enlisement
Tout d'abord, la tarification à la seconde n'est pas une réalité pour tous. 17 millions de clients du « prépayé » sont exclus de facto (à une exception près). Sur ces cartes, chaque client perd, selon l'opérateur, 30 % à 40 % de son temps de communication.Ensuite, l'UFC-Que Choisir révèle que pour une grande partie des consommateurs, la tarification à la seconde proposée est conditionnée soit à une augmentation du prix, soit à une obligation d'augmenter fortement sa consommation. Au total, seuls 25 à 30 % des utilisateurs en France profitent d'une tarification normale.
Sur la base de ces constats, pour sortir de l'enlisement dans lequel les opérateurs nous installent et répondre à la demande urgente d'informations des consommateurs, l'UFC-Que Choisir :
• Met sur son site www.quechoisir.org à la libre disposition des consommateurs un outil personnalisé pour évaluer l'intérêt de migrer vers une offre à la seconde aux conditions actuelles.
• Interpelle les Parlementaires par une lettre ouverte en leur demandant au nom des principes régissant l'économie de marché, dans le respect de la liberté du commerce et de l'industrie, d'ériger en norme impérative le principe du décompte du temps à la seconde dans les communications téléphoniques.
• Réfléchit à l'opportunité d'un recours à l'encontre des opérateurs pour manquement au devoir de transparence inscrit dans la Directive 98/10.
L'UFC-Que Choisir rappelle qu'une tarification à la seconde pour tous est à la fois simple, honnête, sans surprise, techniquement et économiquement possible.