Toutefois, d'après le Tapei Times, il est tout a fait envisageable que l'opération aille finalement beaucoup plus vite que prévu. Le journal cite un analyste du Crédit Suisse qui affirme qu'Apple serait en train d'accélerer la transition. Cette dernière pourrait même être effective dès le second trimestre 2013.
Toujours d'après la même source, l'heureux élu pour prendre la relève de Samsung serait le Taïwanais TSMC (Taiwan Semiconductor Manufacturing Company). Ce dernier commencerait dans un premier temps à produire des chipsets gravés en 28 nm, et pas en 20 nm comme précédemment entendu. Mais nous pensons, et cela n'engage que nous, qu'au-delà des considérations technologiques, il est aujourd'hui vital pour Apple de changer de partenaire. Outre les déboires juridiques évoqués plus haut, Samsung est aujourd'hui le seul et unique challenger de la firme à la pomme dans l'univers de la mobilité. En termes de revenus générés s'entend. Il est donc particulièrement paradoxal que chaque iPhone et chaque iPad vendus soit une source de bénéfice pour le Coréen du fait de ses composants présents dedans. De plus, Samsung dispose des plans des nouveaux processeurs d'Apple longtemps à l'avance puisque c'est lui qui les fabrique. Il a donc tout le loisir d'ajuster sa propre offre de smartphones en fonction. Dans un marché aussi concurrentiel que celui de la téléphonie mobile, c'est un avantage indéniable.