A tel point d’ailleurs qu’en 2009, le premier smartphone Android d'envergure à avoir vu le jour, à savoir le Motorola Droid, ne proposait pas ce fameux geste « pincez pour zoomer ». Il a fallu attendre quelques mois encore pour que la version européenne de l'appareil, le Milestone, intègre nativement la possibilité de zoomer et dézoomer avec deux doigts dans le navigateur web.
Si certains constructeurs comme HTC ont fini par signer un accord portant sur ce brevet avec Apple, d'autres comme Samsung ne l'ont jamais fait. Parmi les nombreuses plaintes déposées par la pomme à l'encontre du Coréen, l'une d'elle porte sur l'infraction au brevet évoqué plus haut. Jusqu'ici, il était quasiment acquis qu'Apple obtiendrait gain de cause sur ce volet des affaires en cours tant le « pincez pour zoomer » a été associé à l'iPhone. Mais c'était sans compter sur le véritable coup de théâtre fomenté par l'USPTO, l'organisme américain chargé de délivré les brevets et de les contrôler.
Le Wall Street Journal révèle que cet organisme vient en effet de purement et simplement invalider le brevet 7,844,915. Vous l'aurez deviné, il s'agit de celui qui couvre le fameux « pincez pour zoomer ». Pour justifier sa décision, l'USPTO affirme que certaine partie du brevet ne sont pas valides du fait d'autres brevets plus anciens, et qui décrivent le même genre de mode de fonctionnement. Il s'agit évidemment de pain béni pour Samsung. Le brevet évoqué tout au long de l'article a largement participé à la plus grande défaite juridique du géant coréen face à Apple. Après cet événement, il pourrait demander à ce que son amende de 1,05 milliard de dollars soit revue à la baisse, ou mieux encore pour lui, un nouveau procès.