Cette année, Nvidia n'avait pas le droit à l'erreur et même si la surprise est moindre, la firme a quand même annoncé de jolies choses. D'abord, bien entendu, place au Tegra 4 ! Le Tegra 3 a fait son temps et son héritier est maintenant arrivé. Parlons donc un peu technique : on retrouve un processeur quadruple coeur avec un coeur compagnon pour les activités légères, basé sur le chipset ARM Cortex-A15, le tout gravé en 28 nm. 72 coeurs graphiques équipent la bête, pour une puissance de calcul annoncée six fois supérieure à celle du Tegra 3. Tout cela, pour 45% de consommation d'énergie en moins grâce à une technologie brevetée nommée PRISM 2 qui permettra de régler avec précision le rétroéclairage des écrans.
Côté compatibilité, Nvidia annonce bien entendu la 4G LTE, ce qui manquait cruellement au Tegra 3 et le support des résolutions d'écran jusqu'au 4K. Pour la forme, le constructeur a titillé un peu la concurrence en montrant que pour charger 25 sites internet, le Tegra 4 a mis 27 secondes, contre 50 secondes pour une Nexus 10.
La surprise s'est nommée cette année Project Shield et comme cet engin n'entre pas vraiment dans notre ligne éditoriale, contentons-nous de l'évoquer. Il s'agit d'une console portable sous Android, contenue toute entière dans une manette, tournant bien entendu avec du Tegra 4. Un écran 5 pouces défini en 720p est attaché à l'avant. Nvidia souhaite donc faire d'Android une véritable plateforme de jeux, plus seulement tactile, puisque cette console dans un pad a la particularité de pouvoir se brancher directement en HDMI à un écran. Même pas encore sortie, la console expérimentale OUYA prend donc déjà un sérieux coup de vieux.