Selon les estimations annoncées mercredi, le chiffre d'affaires de Qualcomm devrait se situer entre 8,8 et 9,6 milliards de dollars pour le trimestre se terminant en juin, avec des bénéfices hors éléments exceptionnels prévus entre 2,15 et 2,35 dollars par action.
Cette perspective positive est en accord avec les prévisions antérieures de Qualcomm, anticipant une reprise graduelle en 2024. En outre, l'entreprise de San Diego a également rapporté des résultats supérieurs aux attentes pour le deuxième trimestre, soutenus par des progrès significatifs en Chine, où elle vend sa technologie aux fabricants locaux de téléphones. Le profit pour ce trimestre s'est élevé à 2,44 dollars par action, avec un chiffre d'affaires en hausse de 1% atteignant 9,39 milliards de dollars.
Une position forte malgré la concurrence
Les revenus du segment des smartphones ont légèrement augmenté de 1% au dernier trimestre, une décélération par rapport à l'augmentation de 16% observée lors des trois mois précédents. Cependant, la Chine reste un point lumineux pour Qualcomm, avec une hausse de 40% des ventes aux fabricants de téléphones dans ce pays au premier semestre de l'année fiscale. Selon Cristiano Amon, PDG de Qualcomm, cette performance est le reflet de "notre position compétitive forte et de la reprise de la demande".
Qualcomm cherche à réduire sa dépendance aux puces pour téléphones en se diversifiant vers les ordinateurs personnels, les véhicules et d'autres marchés. Toutefois, la société reste fortement dépendante de la demande de téléphones portables, en particulier en Chine. Amon a souligné que les clients locaux de Qualcomm, y compris ceux des smartphones de Xiaomi, Honor, OnePlus Technology, Oppo et Vivo stimulent la demande.
Il a ajouté que le retour de Huawei sur le marché a également suscité un intérêt accru pour le système d'exploitation Android, souvent associé aux puces Qualcomm. En effet, en dépit des restrictions commerciales américaines, Qualcomm continue de vendre des composants 4G moins avancés à Huawei, prévoyant que cette activité se terminera l'année prochaine.
Qualcomm tire également des profits de la licence de la technologie fondamentale qui soutient tous les réseaux mobiles modernes, une source de revenus que les fabricants de téléphones doivent payer, qu'ils utilisent ou non les puces de la marque.
