Actuellement, il existe deux grandes familles de processeurs pour les smartphones. Il y a ceux qui appartiennent à la famille des spécialistes, les fondeurs que sont Qualcomm et Mediatek. Leurs puces sont déclinées en différentes segmentations pour viser les appareils d’entrée, de milieu et haut de gamme sous différentes marques. Ensuite, il y a ceux dont ce n’est pas l’activité principale, mais qui disposent de divisions spécifiques réservant leurs développements à leurs produits uniquement. C’est le cas de Samsung qui développe les puces Exynos intégrées au sein des mobiles du sud-coréen, Apple qui conçoit les processeurs A12, A13 et maintenant A14 réservés exclusivement aux smartphones de la marque à la pomme et le géant chinois Huawei qui propose sa puce Kirin HiSilicon.
Sans rentrer dans les détails techniques des processeurs, sachez qu’il existe des processeurs pour toutes les gammes de smartphones. Les plus puissants proposent une finesse de gravure de 5 nm alors qu’elle est de 12 nm pour les moins véloces. En outre, il est aussi intéressant de regarder le nombre de cœurs qui vont officiers étant donné qu’ils sont chargés de réaliser différentes tâches. Plus il y a de cœurs (ou de core, en anglais) et plus les performances seront au rendez-vous. En outre, si on regarde un tout petit peu la fiche technique des puces, on se rend compte que les cœurs peuvent avoir différentes fréquences d’horloge (exprimées en GHz), les plus élevées étant celles qui proposent les meilleures performances.
Quelles nomenclatures ?
Voici la nomenclature des processeurs en fonction de leur fournisseur respectif. Ainsi chez Mediatek, la puce d’entrée de gamme est le Helio A avec le Helio A22 que l’on trouve sur les modèles Nokia 2.3 ou Xiaomi Redmi 6A, par exemple. On peut le comparer au Qualcomm Snapdragon 450. Chez Qualcomm, il y a également le Snapdragon 460, plus récent qui est proposé sur les modèles TCL 20 SE, OnePlus Nord N100, Motorola G10, Nokia 3.4, Oppo A53s, par exemple.
Chez Mediatek, la série de processeurs Helio P correspond à des smartphones de milieu de gamme et profitant d’une gravure en 12 nm. Il y a les Helio P35, P60, P65, P70, P90. On peut les trouver sur les Samsung Galaxy A12, Oppo A15, Wiko View5 Plus, Samsung Galaxy A21, Motorola Moto G8, Oppo A94, Oppo Reno4 Lite, Samsung Galaxy A41, par exemple. On peut comparer les dernières références, P70, P95 au Qualcomm Snapdragon 660 et Snapdragon 662. Ce dernier est installé sur un très grand nombre d’appareils dont les TCL 20L, TCL 20L Plus, Motorola Moto G30, Xiaomi Redmi 9T, Oppo A74, Nokia 5.4, Xiaomi Poco M3, Motorola Moto G9, Xiaomi Redmi Note 9 4G, par exemple.
Ensuite, chez Mediatek, il y a la série des Helio G avec les G85 et G95 pour les milieux de gamme qui équipent les realme 7i, realme 7, Xiaomi Redmi Note 10S ou G35 pour les entrées de gamme sur le Redmi 9c de Xiaomi, par exemple. Ils peuvent être comparés à des smartphones qui embarquent les puces Qualcomm Snapdragon 678, 720G voire 730G du fondeur américain. Le Snapdragon 678 est installé sur le Xiaomi Redmi Note 10 alors que le 720G est disponible sur le Samsung Galaxy A52, realme 7 Pro, Samsung Galaxy A72, par exemple.
Pour les smartphones les plus haut de gamme, chez Qualcomm, c’est le Snapdragon 888 qui domine suivi de prêt par les séries Dimensity de Mediatek qui apportent la 5G ainsi que des performances accrues. C’est aussi le cas des puces Snapdragon 690, Snapdragon 765, Snapdragon 765G, Snapdragon 768G, Snapdragon 865, Snapdragon 865+. Les puces Snapdragon 888 sont disponibles sur les modèles haut de gamme : Asus ROG Phone 5, Asus Zenfone 8, Lenovo Legion Phone Duel 2, Oppo Find X3 Pro, OnePlus 9 Pro, OnePlus 9, Xiaomi Mi 11i, Xiaomi Mi 11, Xiaomi Mi 11 Pro, Xiaomi Mi 11 Ultra, Sony Xperia 5 III, Sony Xperia 1 III, Nubia Red Magic 6, realme GT, Black Shark 4, par exemple.