Le nouveau design, plus carré
Le Zenfone 9 vient donc succéder au Zenfone 8 que nous avions trouvé plutôt bon dans sa prestation. Il est proposé selon plusieurs configurations de 8+128 Go, 8+256 Go ou 16+256 Go et dans quatre coloris différents : blanc, noir, bleu ou rouge. Comme évoqué en introduction, le nouveau modèle reprend le format compact de son prédécesseur mais avec une taille encore plus réduite puisqu’Asus annonce des dimensions inférieures d’environ 2% sur le châssis qui mesure 146,5x68,1 mm. Par contre, le Zenfone 9 est très légèrement plus épais que le Zenfone 8 avec ses 9,1 mm contre 8,9 mm précédemment. Il garde le même poids de 169 grammes ce qui est extrêmement raisonnable lorsqu’on sait que la plupart des mobiles haut de gamme (hors iPhone) sont à plus de 200 grammes car ils ne sont pas spécifiquement compacts.
Le Zenfone 8 avait des profils particulièrement arrondis et ce n’est plus le cas sur le Zenfone 9 puisque les siens sont plats à l’image que ceux que l’on trouve notamment sur les iPhone ou sur le Oppo Reno7, le Motorola edge 20, pour ne citer qu’eux. D’ailleurs, ce modèle a clairement des airs du smartphone de la marque à la pomme. Son châssis est en métal montrant les antennes tout autour de l’appareil. Son dos est très légèrement texturé, ne laisse aucune trace de doigt et se montre très agréable au toucher. Nous avons pu tester la version noire qui est très mate.
Deux capteurs et non pas trois pour conserver son petit format
Les deux capteurs photo sont comme posés dans le coin supérieur à gauche, à l’arrière, alignés verticalement. Le module principal dépasse un peu plus que le capteur secondaire. Pour les photos, le constructeur a opté pour la présence de deux capteurs plutôt que trois, voire quatre comme on peut le voir au dos de certains modèles. Avoir plus de capteur ne veut pas forcément dire que l’on va avoir de plus belles photos. Ici, l’idée est de garder le format compact et l’ajout d’un troisième capteur aurait été source de trop nombreux compromis avec un format plus important ce que ne souhaitait pas le fabricant.
Il y a donc un module principal de 50 mégapixels, un Sony IMX766 que l’on trouve également sur de très nombreux modèles de milieu jusqu’au haut de gamme. Il est stabilisé optiquement et profite d’un système de stabilisation sur 6 axes afin de limiter les bougés. D’ailleurs dans l’interface de l’application Appareil photo, il est possible d’afficher un cercle central avec une bille à l’intérieur qui se déplace selon l’orientation du mobile pour indiquer à l’utilisateur qu’il est bien droit et stable. Plusieurs modes de prises de vue sont immédiatement disponibles.
Même s’il contient moins de pixels que celui de son prédécesseur, le capteur principal est plus grand ce qui lui permet notamment de capturer plus de lumière, par exemple. Il est accompagné par un capteur secondaire de 12 mégapixels dédié aux prises de vue en mode ultra grand-angle. Pour les selfies, à l’avant, il y a le même capteur, de 12 mégapixels, que sur le Zenfone 8.
En faisant le tour du Zenfone 9
Le lecteur d’empreinte digitale est installé au niveau du bouton de mise en veille alors qu’il était sous l’écran sur le Zenfone 8. Sa position est parfaite, à la bonne hauteur pour y placer le pouce en vue d’un déverrouillage instantané. Le Zenfone 9 est l’un des très rares mobiles haut de gamme à proposer un port audio jack alors que tous les autres demandent à passer par le sans fil, voire un adaptateur USB-C vers jack. Il est intégré sur le profil supérieur, comme sur son prédécesseur. En parlant de sans fil, l’appareil ne peut pas, là aussi, à la différence des autres smartphones haut de gamme, supporter la charge sans fil ni inversée. Là encore, on imagine une histoire de compromis sur le format. Notez que la batterie accepte jusqu’à 30 watts ce qui n’est pas beaucoup face à la concurrence qui peut atteindre jusqu’à 120 watts pour une charge beaucoup plus rapide. Le Zenfone 9 propose un son stéréo de très bonne qualité depuis ses deux haut-parleurs et nous pourrons voir au cours d’un test complet si cela se vérifie lors de nos écoutes.
Une interface légère extrêmement réactive
L’interface proposée au sein du Zenfone 9 s’appuie sur Android 12 avec une légère surcouche logicielle ce qui fait qu’on a droit à une version épurée avec un minimum d’applications préinstallées. La navigation est extrêmement rapide et véloce. Le mobile réagit avec une incroyable rapidité et on sent que l’appareil peut offrir une très grande puissance de calcul et donc un usage aussi agréable pour les applications que pour les jeux en toutes circonstances. Lorsque nous l’avons manipulé, le mobile est resté plutôt tempéré. Il faudra le soumettre à plusieurs outils de mesure de performances et réaliser d’autres tests plus avancés pour tenter de le pousser dans ses retranchements et voir si le système de refroidissement imaginé par Asus, composé d’une chambre à vapeur plate, est aussi efficace que veut bien le dire le fabricant.
Un écran aussi grand que possible dans ce format et des fonctions ergonomiques
L’écran fait 5,9 pouces sur une dalle AMOLED avec une fréquence de rafraîchissement de 120 Hz qui peut s’adapter automatiquement selon les applications utilisées. Effectivement, les défilements sont très agréables et le sont encore plus lorsqu’on active le mode Haute Performance depuis les paramètres. Asus annonce une luminosité de 1100 cd/m² au maximum. Les bords sont assez fins mais pas exceptionnellement non plus. Nous avons pu voir l’écran en plein soleil et celui-ci se révèle parfaitement lisible en plein après-midi. Avec sa taille compacte, il propose une bonne ergonomie à une seule main. Si on n’est pas encore assez satisfait, un mode d’utilisation à une main est disponible dans les paramètres. Le capteur frontal installé dans le coin supérieur gauche de l’écran est cerclé chromé ce qui fait que parfois, selon l’angle de vision, on peut plus ou moins le voir pouvant ainsi légèrement gêner la vision de l’affichage. Nous verrons après quelques semaines d’utilisation et de tests.
Pour son Zenfone 9, Asus propose plusieurs fonctionnalités ergonomiques. L’une d’entre elles est la possibilité de taper deux fois rapidement sur le doigt de l’appareil pour déclencher une fonction (capture d’écran, ouvrir la caméra, lampe torche, enregistrement audio, ouverture de l’assistant Google, mettre en pause une musique ou une vidéo jouée). Une barre latérale est également disponible si besoin pour accéder rapidement à certaines fonctionnalités ou des applications préférées. Nous verrons au cours d’un test complet si l’ergonomie est bel et bien au rendez-vous ainsi que ses performances sans oublier son autonomie et la qualité des photos produites. En tous cas, nos premières impressions concernant ce smartphone sont excellentes puisque nous avons pu prendre en main un appareil extrêmement performant qui réagit plus vite que le quart de tour de l’expression consacrée et qui promet beaucoup au niveau de la qualité de son écran, des photos et d’un usage global au quotidien qui devrait être extrêmement plaisant.