Fiche technique :
- Écran AMOLED de 6,7 pouces, 1080x2640 pixels 120 Hz
- Écran AMOLED de 3,4 pouce, 720x748 pixels 60 Hz
- Chipset Qualcomm Snapdragon 8 Gen 2 For Galaxy
- 8 Go de mémoire vive
- 256/512 Go de stockage interne non extensibles
- Double capteur photo 12+12 mégapixels
- Capteur frontal 10 mégapixels
- Lecteur d’empreinte digitale sur le profil
- Batterie 3700 mAh compatible charge 25 watts charge sans fil
- Système d’exploitation : Android 13 avec une surcouche logicielle One UI 5.1
Design
Le design du Galaxy Z Flip5 ne diffère pas beaucoup de celui de son prédécesseur. Il en reprend effectivement les grands principes avec un format à clapet qui se présente comme un modèle extrêmement compact lorsqu’il est fermé, replié mais qui s’apparente à un téléphone mobile conventionnel lorsqu’il est ouvert, déplié.
La grande différence avec le précédent modèle, le Galaxy Z Flip4, c’est le fait que Samsung ait revu sa charnière. Celle-ci permet maintenant aux deux volets d’être collés lorsque le mobile est fermé. Ce n’était pas le cas auparavant laissant un espace entre les deux ce qui provoquait l’accumulation de poussière. En termes de gabarit, le nouveau modèle possède des dimensions identiques ou presque au précédent. Les bords latéraux paraissent légèrement plus plats. Chromés, ils laissent les empreintes de doigts se poser et surtout rester dessus.
L’ensemble profite d’une qualité de fabrication parfaite et le modèle prêté par la marque pour réaliser ce test ne souffre d’aucun défaut. Le Galaxy Z Flip4 fait exactement le même poids que le Galaxy Z Flip5. Rappelons qu’il faut 2 grammes de moins que son concurrent direct, le Motorola Razr 40 Ultra.
La charnière est capable de résister à plus de 400 000 manipulations, ce qui représente 100 ouvertures/fermetures par jour pendant 5 ans. Elle tient, quel que soit l’angle qu’on lui donne.
Rappelons le mode Flex qui consiste à placer la partie supérieure à 90 degrés par rapport à la partie inférieure. Le Galaxy Z Flip5 est certifié IPX8 donc totalement étanche à l’eau, mais pas à la poussière.
Le Galaxy Z Flip5 est décliné en plusieurs coloris. En outre, sur le site de Samsung, il est possible de personnaliser les coques pour obtenir une déclinaison totalement originale parmi plusieurs centaines de possibilités d’association de couleurs, y compris pour la charnière.
L’écran externe est beaucoup plus grand que sur le précédent proposant une diagonale de 3,4 pouces avec un format pas exactement rectangulaire, mais avec un léger décrochage sur la partie basse. Les capteurs photo sont parfaitement intégrés. Les objectifs dépassent à peine et le flash est sur le même plan.
Si on fait le tour de l’appareil, on remarque la présence du bouton de mise en veille qui sert aussi de lecteur d’empreinte digitale. Il y a le bouton pour gérer le volume situé juste au-dessus. Il y a un microphone sur le profil supérieur et le tiroir à cartes SIM est installé sur le côté gauche du mobile. Celui-ci ne peut supporter qu’une seule carte. Si vous souhaitez disposer de deux lignes avec le Galaxy Z Flip5, il faut souscrire à l’option eSIM de votre opérateur, une fonctionnalité supportée par le smartphone de Samsung. Enfin, sur le profil inférieur, il y a deux microphones, un haut-parleur et un connecteur USB-C. Notez la présence d’un autre haut-parleur, juste au-dessus de l’écran. Le Galaxy Z Flip5 propose un son stéréo. Celui-ci est équivalent à celui offert par son prédécesseur. Il est plutôt cohérent et relativement équilibré, mais pas très puissant malgré tout. Il manque évidemment de basses et peut servir principalement pour les sons système et regarder une petite vidéo, mais l’écoute est bien meilleure avec un casque. Le son sature lorsqu’on pousse le volume un peu trop haut. Notez la compatibilité avec le format Dolby Atmos.
En termes de connectivité, le Galaxy Z Flip5 est compatible 5G et propose du Wi-Fi 6E, soit la norme la plus rapide actuellement disponible. Pas de changement ici par rapport à son prédécesseur. On peut également compter sur une compatibilité avec le standard NFC pour le paiement sans contact. Le service Samsung Pay est aussi de la partie, pouvant être activé sans avoir à ouvrir l’appareil, juste en s’identifiant avec l’empreinte digitale. Malheureusement, cette fonction n’est toujours pas disponible avec Google Pay qui demande l’ouverture du mobile pour réaliser la même opération. Le lecteur d’empreinte est sur le bouton de mise en veille et s’avère prompt tout en étant efficace. Il s’est toujours refusé à ouvrir à d’autres empreintes que celles de notre testeur.
Un écran externe tactile bien plus grand que le précédent
Avec la nouvelle charnière qui permet aux deux volets de se coller, le grand écran externe est la deuxième modification physique majeure pour ce nouveau modèle. Il s’agit d’un écran AMOLED qui propose une diagonale de 3,4 pouces. Tactile, il affiche l’heure et s’anime après deux tapes rapides. On peut alors faire défiler les widgets installés pour afficher le lecteur de musique, les alarmes, l’enregistreur vocal, le minuteur, le calendrier, la météo, le programme du jour, le nombre de pas, des contacts ou des raccourcis vers les objets connectés enregistrés au sein de l’application domotique SmartThings de Samsung.
Même bilan que sur le précédent, l’écran externe est très pratique pour consulter des notifications et interagir avec certaines applications, mais il reste, à notre goût, pas encore assez ergonomique en termes de widgets et le développement de ceux-ci pourrait aider à plus d’interactivité afin d’avoir moins à ouvrir le mobile pour cela.
Un écran interne toujours d’excellente qualité
L’écran interne du Galaxy Z Flip5 utilise toujours une dalle AMOLED flexible de 6,7 pouces en diagonale lorsqu’il est totalement ouvert. Il est toujours au format 22:9. Il y a encore des rebords sur tout le pourtour de la surface d’affichage, mais ils sont plus fins que sur le précédent et notamment au niveau de la partie centrale, à la charnière. Ils ne gênent pas au quotidien, notamment lorsqu’il s’agit de réaliser des gestes pour naviguer dans les menus. Les bords sont assez fins. On profite d’une fréquence de rafraîchissement de 120 Hz. La fluidité est adaptative qui signifie que c’est le mobile qui gère la fréquence pour l’adapter en fonction de l’application en cours d’utilisation et ainsi trouver le meilleur compromis entre fluidité et autonomie. Il est toutefois possible de bloquer la fréquence à 60 Hz.
Pour l’affichage, les paramètres proposent les modes de couleurs vif et naturel. Il est possible de jouer sur la balance des blancs pour obtenir une teinte plus chaude ou plus froide. Les réglages proposés par défaut sont tout à fait satisfaisants sur l’appareil que nous avons pu tester. Sa luminosité est suffisante pour s’en servir en extérieur et dans la pénombre, il ne provoque pas de fatigue oculaire. Officiellement, Samsung annonce une luminosité maximale de 1750 cd/m², comme le Galaxy S23 Ultra.
La sensibilité tactile de l’écran peut être augmentée. L’écran est protégé par un film que l’on peut enlever, le cas échéant. Il y a un poinçon tout en haut, au centre abritant le capteur de 10 mégapixels, comme son prédécesseur.
Concernant la pliure, il faut reconnaître qu’elle se voit encore malgré l’utilisation d’une nouvelle charnière permettant de plier l’écran avec une forme de goutte d’eau. Elle se sent très légèrement au milieu de l’appareil lorsqu’on pose l’œil ou le doigt dessus. On s’y fait très rapidement.
Android 13 avec une surcouche One UI
Le Samsung Galaxy Z Flip5 est animé par Android 13 avec une surcouche One UI 5.1 développée par Samsung. Il n’y a pas de grand changement par rapport à la précédente version. Ainsi, si vous êtes un habitué des mobiles de la marque sud-coréenne, vous ne serez pas dépaysés. L’interface est personnalisable et on peut compter sur la possibilité de naviguer avec les gestes, une barre latérale en cas de besoin, un gestionnaire d’applications qui permet de passer de l’une à l’autre très rapidement ou d’en lancer certains parmi les plus récemment utilisées. Il est possible de faire un lien avec un ordinateur sous Windows.
Plusieurs applications sont préinstallées dont celles de Microsoft (Office, OneDrive, LinkedIn et Outlook) et celles de Google. Facebook et Spotify font aussi partie des applications que l’on trouve immédiatement lors de la première utilisation du smartphone. Bien entendu, Samsung propose également ses applications dont Galaxy Shop, SmartThings, Samsung Health, Samsung Pay, Bixby, AR Zone, Samsung TV Plus, Galaxy Wearable ou encore Smart Switch pour passer rapidement d’un mobile à un autre en y copiant les données. Les paramètres sont nombreux pour organiser et gérer le mobile. Ils sont bien organisés et un moteur de recherche permet de trouver l’option désirée.
Sur notre modèle de test, la mise à jour Google Play datait du 1er mai 2023 et celle de la sécurité du 1er septembre 2023 ce qui est assez récent pour des tests réalisés courant septembre.
Un menu est dédié à l’écran externe. Il permet de personnaliser l’affichage externe et notamment celui de l’horloge en appliquant différents styles et fonds. Des modèles peuvent être choisis parmi une sélection. On peut gérer le délai d’affichage sans activité de l’écran externe entre 5 et 30 secondes. Les notifications peuvent y être affichées ou masquées. Enfin, une dernière rubrique permet de configurer des réponses rapides que l’on peut envoyer si on est occupé.
Samsung promet 4 ans de mise à jour du système et 5 ans de mises à jour de sécurité.
Des performances en progression
Le Galaxy Z Flip5 est doté de la puce Qualcomm Snapdragon 8 Gen 2 For Galaxy comme le Galaxy S23, le Galaxy S23 Plus, le Galaxy S23 Ultra et le Galaxy Z Fold5. Elle est associée à 8 Go de mémoire vive sans possibilité d’aller plus loin ce que proposent certains modèles chez realme, Vivo, Honor, Motorola ou Oppo, par exemple. Toutefois, cela suffit dans tous les cas, car le chipset permet de profiter d’une très belle expérience logicielle. En effet, la puissance est largement suffisante pour bénéficier d’une interface fluide, de lancement des applications dans un délai très court et de pouvoir passer de l’une à l’autre en un instant. Nous n’avons constaté aucune saccade lors de nos tests. À noter que l’appareil peut chauffer légèrement lorsqu’il est soumis à rude épreuve pendant qu’il s’agissait de tester ses performances brutes. Aucun jeu ne lui résiste et là aussi, l’expérience ludique est très satisfaisante autorisant le jeu des titres les plus gourmands en ressources avec une grande fluidité et une très bonne jouabilité.
Afin de comparer les performances brutes du mobile avec les autres, nous l’avons soumis à plusieurs tests dont voici les principaux résultats. Le test sur la longueur montre que le plein potentiel du chipset n’est pas vraiment exploité comme sur les mobiles de la série S23 et le Galaxy Z Fold5. En effet, il l’est pendant les toutes premières minutes, mais ensuite, les performances sont maintenues à 80% environ.
Fait-il mieux en multimédia ?
Pour le côté multimédia, le Galaxy Z Flip5 est capable de lire des contenus multimédia depuis les plateformes de streaming avec une définition Full HD puisqu’il est compatible avec le protocole Widevine L1.
Pour les photos, il embarque deux nouveaux capteurs par rapport à l’année dernière offrant la capacité de capter plus de lumière, mais qui font toujours de 12 mégapixels au dos (sur le volet de face). Notez toujours la présence d’un capteur à selfie de 10 mégapixels installé au niveau de l’écran interne, en haut, au centre. Vous pouvez également utiliser les deux capteurs pour vous prendre en selfie en positionnant l’appareil ouvert à 90 degrés, l’écran externe servant alors de fenêtre de cadrage. Les résultats sont meilleurs, dans cette configuration et les possibilités plus nombreuses.
L’interface de l’application Appareil photo est très classique avec plusieurs options disponibles tout en haut de l’écran. Ensuite, il y a la zone de cadrage puis les modes 0,5x et 1x pour accéder immédiatement au capteur ultra grand-angle. Plusieurs modes sont accessibles : Portrait, Photo, Vidéo, Plus. Ce dernier menu permet d’accéder à d’autres modes : Pro, vidéo pro, single take, nuit, nourriture, panorama, super ralenti, ralenti, hyperlapse, vidéo portrait et vue du réalisation (double vue). Il est possible de personnaliser l’interface en ajoutant l’un de ces modes à ceux déjà disponibles sur la page principale de l’application. L’interface de l’application s’adapte lorsqu’on ouvre l’écran interne offrant une pleine vue s’il est totalement déplié ou proposant une vue seulement sur la partie haute de l’écran si celui-ci est légèrement replié faisant aussi basculer vers la partie basse les options normalement disponibles en haut. Pour activer l’écran externe et s’en servir comme zone de cadrage, il y a un bouton virtuel dans le coin supérieur à droite.
Le Galaxy Z Flip5 produit des photos que nous avons trouvé tout à fait satisfaisantes, comme sur le précédent modèle. On peut même dire que le niveau est légèrement supérieur ici. L’image est détaillée, profitant d’une colorimétrie assez juste et agréable, car plutôt naturelle, sans trop forcer. Les prises de vue la nuit sont correctes avec un bon contraste. Les prises de vue en mode ultra grand-angle sont également intéressantes, car elles profitent d’un piqué convenable et d’une faible distorsion. On peut lui reprocher un léger manque de contraste, mais ça passe. En somme, s’il ne fait pas d’éclat, le Galaxy Z Flip5 livre des copies intéressantes et s’avère polyvalent malgré l'absence d'un téléobjectif. Ce n’est pas le photophone de l’année, mais il fait très bien le job.
Le téléphone est capable de filmer avec une définition Ultra HD jusqu’à 60 images par seconde. On apprécie la limitation des bougés de l’appareil, notamment grâce à son stabilisateur intégré.
Une bonne autonomie grâce à la même batterie
Sans grande surprise, le Galaxy Z Flip5 embarque la même batterie que sur le précédent modèle. Il s’agit plus précisément de deux unités proposant un total de 3700 mAh qui reste en deçà des 3800 mAh du Motorola Razr 40 Ultra. L’autonomie du mobile Samsung est satisfaisante, permettant de tenir plus d’une journée et demie et même encore plus si on prend soin de ne pas ouvrir le mobile toutes les 2 secondes. L’appareil peut être chargé sans fil et propose la charge inversée. Il se charge par voie filaire aussi, bien entendu, proposant un gain de 29% après 15 minutes, comme le Galaxy Z Flip4. C’est encore lent face à la concurrence lorsqu’on sait que chez Motorola, on supporte le 30 watts, sans parler des téléphones conventionnels qui peuvent monter jusqu’à 120 watts… Rappelons que Samsung ne fournit pas de charge, mais uniquement le câble pour recharger l’appareil.
Le contenu de la boîte
Le smartphone Samsung Galaxy Z Flip5 est livré avec un câble USB-C vers USB-C et un outil d’extraction pour le tiroir à cartes SIM.
Notre avis
Comme le précédent, le Galaxy Z Flip5 fait évoluer sa fiche technique, mais aussi son physique. Pour ce dernier point, on profite d’un design réellement abouti, alléchant et qui propose enfin de coller les deux volets lorsque le mobile est fermé. Mais ce n’est pas tout, car même si les évolutions ne sont pas vraiment des révolutions, elles permettent d’apporter au téléphone des compétences élevées et parfaitement en accord avec ce que souhaite le marché. Les performances sont meilleures, l’écran externe est plus grand, plus pratique et les photos produites offrent une qualité intéressante. Pratique et ergonomique au quotidien, nous sommes sous le charme, car objectivement, il est très difficile de lui trouver de vrais défauts, si ce n’est peut-être son temps de chargement, encore long par rapport aux autres mobiles du marché. Dommage que l’écran externe ne soit pas plus exploité.